La Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, annonce des mesures spécifiques pour l’autonomisation économique des femmes

le 22 septembre 2016

  • Le FMI s’engage à continuer d’œuvrer pour que les femmes jouent un rôle accru dans l’économie
  • Le FMI s’engage à améliorer encore ses avis et ses analyses pour favoriser la participation des femmes au marché du travail
  • L’inclusion économique des femmes stimule la croissance, réduit les inégalités et encourage la diversification.

Mme Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international, a fait la déclaration suivante aujourd’hui après avoir participé à un panel de haut niveau des Nations Unies sur «L’autonomisation économique des femmes» en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies :

«C’est un grand plaisir de participer au lancement officiel des engagements et des travaux du Panel de haut niveau des Nations Unies sur l’autonomisation économique des femmes. Je trouve encourageant qu’il existe une collaboration au niveau mondial pour promouvoir une participation accrue des femmes au monde du travail. Le FMI continuera de travailler avec ses pays membres pour que les femmes jouent un rôle plus important dans l’économie afin de stimuler la croissance, de réduire l’inégalité des revenus et de favoriser la diversification économique.

«Au cours des discussions, j’ai eu l’honneur d’annoncer cinq mesures spécifiques du FMI pour combler l’écart entre les hommes et les femmes.

Nous prenons cinq engagements, que nous promettons de tenir :

  1. Nous nous engageons à améliorer encore nos avis et nos analyses pour favoriser la participation des femmes au marché du travail.

  2. Nous promettons de poursuivre nos travaux pour remédier à l’insuffisance de données sur les inégalités entre les hommes et les femmes dans le but d’encourager l’inclusion financière des femmes.

  3. Nous nous engageons à intensifier nos travaux sur la budgétisation favorable à l’égalité entre les hommes et les femmes, notamment par le biais des conseils que nous fournissons aux États membres.

  4. Nous nous appuierons sur les études récentes en vue d’éliminer les effets discriminatoires des restrictions juridiques.

  5. Nous nous engageons à entreprendre de nouvelles études sur les liens entre l’inégalité femmes–hommes et la croissance économique et sur l’impact des politiques économiques sur l’inégalité entre les hommes et les femmes.»

Contexte :

En dépit de progrès importants des dernières décennies, il existe encore un clivage entre les hommes et les femmes sur le marché du travail. Le taux d’activité des femmes y est resté inférieur à celui des hommes, les écarts de salaire entre les hommes et les femmes sont élevés et les femmes sont surreprésentées dans le secteur informel et parmi les pauvres. Dans de nombreux pays, des restrictions juridiques persistent qui empêchent les femmes de développer leur plein potentiel économique.

Même si l’égalité entre les hommes et les femmes est en soi un objectif de développement important, la participation des femmes à la vie économique entre aussi dans l’équation de la croissance et de la stabilité. Dans les économies qui vieillissent rapidement, un taux d’activité accru des femmes peut stimuler la croissance en atténuant l’impact de la contraction de la main-d’œuvre. L’accès des femmes à de meilleures possibilités d’emploi, notamment grâce à une scolarisation plus systématique des filles, peut aussi contribuer à un développement économique plus large dans les pays en développement.

Pour plus de détails sur les travaux du FMI consacrés aux questions d’égalité entre les femmes et les hommes, veuillez voir le lien suivant :

http://www.imf.org/external/themes/gender/index.htm .

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