Transcription de la déclaration de Mme. Christine Lagarde, directrice générale du FMI, sur l ’action en justice en France

le 19 décembre 2016

Je souhaite ici remercier profondément et très vivement le conseil d’administration du Fonds Monétaire International, qui vient à l’unanimité de ses 189 membres de réitérer sa totale confiance en ma capacité à diriger le FMI. La France a également exprimé son soutien, et je la remercie.

Je tiens à remercier le staff du Fonds Monétaire International. Toutes les équipes m’ont apporté au cours des cinq dernières années leur total soutien et ont été à mes côtés quotidiennement, chaleureusement au cours des derniers jours. Qu’il s’agisse du conseil d’administration ou qu’il s’agisse du staff, ce support a été extrêmement apprécié et m’a permis de me consacrer à la mission formidable de diriger cette institution. Nous avons une mission; je crois que la stabilité financière et économique nécessite de l’intervention du Fonds Monétaire International, et c’est donc à cette activité que nous allons tous ensemble continuer à consacrer toutes nos énergies, tout notre temps.

La décision qui a été rendue à la suite de ces cinq années est une décision curieuse. Je suis accusée de négligence, mais pas condamnée. La négligence n’avait pas trait à l’arbitrage, elle avait trait au fait que je n’ai pas exercé un recours, en dépit des avis qui m’étaient donnés du très peu de chance de succès de ce recours.

Ce n’est pas la décision que j’aurais préférée, mais il faut à un moment savoir tourner la page, arrêter un procès et se consacrer aux tâches qui sont les miennes, avec ceux qui m’ont accordé leur totale confiance. C’est donc ce que je fais à partir de maintenant: toute mon énergie, tout mon temps, tout mon enthousiasme seront consacrés à la mission que j’exerce à la tête du Fonds Monétaire International. Je vous remercie.