Nom : M^me Meg Lundsager
Pays d'origine : États-Unis d'Amérique
Profession : Administratrice suppléante

Hello! Bonjour ! Je m'appelle Meg Lundsager. Je suis Administratrice suppléante du FMI pour les États-Unis d'Amérique. J'ai constaté que bien des nouvelles qui font les manchettes dans les relations internationales sont d'ordre politique - on apprend par exemple que tel dirigeant a rencontré tel autre. Mais très souvent, ces relations concernent les transactions financières et commerciales entre les pays. C'est ce qui nous intéresse ici au FMI.

Chaque jour, je rencontre des ressortissants d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Ils me présentent de manière éloquente les problèmes auxquels leurs pays sont confrontés, les solutions qui leur semblent efficaces, les choses qui les ont déçus, ou leur opinion des États-Unis.

En principe, mon travail consiste à voter au nom des États-Unis sur les mesures et les programmes proposés au FMI. Mais, en réalité, je travaille essentiellement dans les coulisses, m'occupant de coordination et de consultation. J'essaie de me tenir au courant des événements qui surviennent dans de nombreux pays. Pendant l'élaboration des programmes, je suis au courant des enjeux et je peux faire des suggestions avant l'adoption de ces programmes dans le cadre des négociations officielles.

Le FMI est une tierce partie objective qui attire l'attention sur les répercussions internationales des politiques appliquées par les pays membres. Les entretiens au titre de l'article IV sont le cadre de la revue annuelle que l'institution effectue pour chaque pays membre, y compris les États-Unis. En ce qui concerne les grands espaces économiques comme les États-Unis, l'Europe et le Japon, qui n'empruntent pas au FMI, cette revue nous rappelle l'importance de nos résultats économiques pour le reste du monde.

Le FMI aide les pays qui n'ont plus assez d'argent pour payer leurs importations et honorer d'autres engagements envers des institutions ou des pays étrangers. Il les conseille sur la façon d'élaborer un programme économique pour remédier à cette situation. Les réformes que nous proposons contribuent à remettre le pays sur la bonne voie en relevant le niveau des recettes et le niveau de vie. Le FMI appuie ces mesures en accordant des prêts visant à résoudre rapidement la crise de liquidités.

"Le principal défi pour le FMI consiste à mieux prévenir les crises. Nous voulons aider les pays à éviter les problèmes qui les empêchent de payer leurs factures, situation douloureuse et très difficile à surmonter."

Récemment, le FMI a fait un effort considérable pour combattre la corruption dans de nombreux pays. Cet effort a connu un grand succès, car bien des pays voulaient assainir leur gestion. Par contre, les agents qui profitaient de leurs fonctions officielles pour acquérir des avantages personnels perdront ces avantages. Ce sont peut-être ces agents qui se plaignent des programmes du FMI, alors que les citoyens ordinaires en bénéficient vraiment.

Le principal défi pour le FMI consiste à mieux prévenir les crises. Nous voulons aider les pays à éviter les problèmes qui les empêchent de payer leurs factures, situation douloureuse et très difficile à surmonter. Le FMI encourage vivement les pays à communiquer plus régulièrement et plus honnêtement leurs statistiques économiques. Quand ces statistiques sont disponibles, les investisseurs privés peuvent contribuer à promouvoir la discipline financière dans un pays : si les chiffres annoncent des difficultés imminentes, les investisseurs investissent moins. Cela encourage le pays à rectifier sa politique et à améliorer son image pour éviter une crise qui l'obligerait à faire appel au FMI.

On parle beaucoup de la mondialisation. Ce concept rend compte des échanges croissants de biens, de technologies et d'investissements entre les pays. D'aucuns s'opposent à ce processus jugé néfaste à l'identité des peuples et propice aux intérêts des grandes sociétés. Mais la mondialisation est aussi un moyen de partager les avantages des technologies modernes, d'accroître la productivité et les revenus des citoyens. Elle permet aux sociétés de s'ouvrir sur le monde. Le FMI veut faire en sorte que les pays pauvres profitent des avantages de la mondialisation. Nous ne pouvons certes pas les protéger contre ce processus du reste inéluctable, mais nous voulons les aider à y participer et à en bénéficier.

Goodbye! Au revoir !